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Wednesday, 14 September 2011

Perte de poids - Par où commencer?

La proportion de la population canadienne et du québec en surpoids augmente chaque année. En 2005, le pourcentage de Canadiens en supoids était déjà de 59%. Plus du tier des enfants québécois ont un problème relié à leur poids. Nous pouvons affimer avec cette statistique alarmante qu'il s'agit d'un problème de société.

Lors de l'année 2005, l'obésité a coûté aux contribuables
4.3 milliards de dollars. Ce chiffre est une sous-estimation, car il ne comprend pas les gens qui font de l'embonpoint ou la contribution des enfants obèses.

Lors du prochain mois, Just Eat it - Nutrition Services vous aidera à mieux comprendre quoi faire pour accomplir une perte de poids, et à conserver un poids santé.

La première étape pour prévenir les risques chroniques relié à l'embonpoint: Connaître votre poids et votre indice de masse corporelle.

Ce que nous ne savons pas, nous ne pouvons pas contrôler. Il est important de se peser régulièrement pour suivre la progression de notre poids. Pesez vous chaque semaine, soit le lundi matin après la toilette. Celà vous aidera à remarquer si votre poids augmente avant qu'il ne soit trop tard.

Faites-vous de l'embonpoint? Un petit calcul rapide.

Voici le tableau de référence:

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Surpoids : Total IMC 25+



Embonpoint IMC = 25-29,99
Obésité IMC; 30+


Obésité de classe I 30-34.99
Obésité de classe II 35-39.99


Obésité de classe III (obésité massive IMC 40+)
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Calculez votre Indice de Masse Corporelle (IMC)


Pour le faire, prenez votre poids en kilogramme, et divisez le par votre taille en mêtre au carré.
La formule: Poids(kg)/Taille(m)^2 = IMC

Exemple de calcul:

Paul 5'8''
68pouces X 2.54 cm/pouce = 172.7cm
Poids 185lbs/2.2lbs/kg = 84.1 kg

Paul est 1.727 mêtre et 84.1 kilogrammes.

Dans la formule: 84.1kg/1.727^2 = 84.1/ (1.727 x 1.727) = 28.2

L' IMC à Paul est de 28.2. Il est donc en surpoids (Embonpoint).
Faites le pour vous et apprenez où vous vous situez sur l'échelle de l'IMC.

Pour perdre le poids et ne jamais le reprendre, vous devez comprendre vos facteurs de risques.

La plus grande difficultée lors de la perte de poids est souvent de comprendre la source du problème. Si nous n'arrivons pas à éliminer la cause de la prise de poids, cette prise de poids continuera ou recommencera après la 'diète'. C'est ce qui arrive chez les gens qui font des diètes fréquentes. En bon jargon professionnel, ces personnes font le 'yoyo'.

Les facteurs contribuants à la prise de poids non-contrôlé:

  1. L’héritage culturel familial. Les habitudes de vie - préparation et partage des repas, ces activités sont influencées par la famille.
  2. Les comportements alimentaires. Par exemple : manger régulièrement des portions trop grosses, avoir une alimentation qui comporte fréquemment des aliments riches en gras, en sel ou en sucre, prendre des repas de manière irrégulière, ce qui incite aux compulsions alimentaires. Ces comportements sont parfois influencés par des états émotifs. C’est le cas si l’on mange pour échapper à l’ennui, à la solitude, au stress, à l'anxiété, ou si la nourriture devient un moyen de se récompenser.
  3. Un mode de vie sédentaire. Le travail et les loisirs sédentaires sont devenus la norme. Si on retourne à un mode de vie sédentaire, le poids augmente souvent inévitablement.
  4. Le stress. Les gains de poids se produisent souvent durant une période d’adaptation ou à la suite d’une épreuve importante, par exemple de grands défis professionnels ou une perte d’emploi, une séparation, un deuil, etc. La tendance à compenser en mangeant des aliments réconfortants est alors plus forte.
  5. Une profonde détresse. Les compulsions alimentaires peuvent refléter un ennui temporaire, mais il arrive qu’elles soient le signe d’une grande détresse psychologique. Manger devient alors un mécanisme de survie, pour apaiser une souffrance et un état d’être insupportable. Dans ce cas, l'aide d'un psychologue qualifié est souvent requis pour passer au travers de ce défi personnel.
  6. Le manque de sommeil peut augmenter la faim. Dans ce cas conserver une routine qui nous permet de mieux dormir aiderait à réduire ou éliminer la prise de poids.
  7. Des médicaments peuvent provoquer une prise de poids lorsqu’ils sont pris durant une longue période, notamment certains antidépresseurs, antipsychotiques, corticostéroïdes et bêta-bloquants.
  8. Boire de l'alcool fréquemment peut entraîner un gain de poids en augmentant l’apport calorique et en stimulant/augmentant la faim.

Comprendre la source du problème n'est que le début de l'aventure. Le style de vie est difficile à changer du jour au lendemain, et prend souvent beaucoup de volonté, d'effort, et de planification. Pour mieux vous organiser nous prônons l'appuis de professionnels, soit des Nutritionnistes membres de l'OPDQ, des spécialistes de l'activité physique, soit des kinésiologues, et au besoin un psychologue spécialisé en troubles alimentaires.

Les prochaines chroniques traiterons des aliments à ajouter à l'alimentation ainsi que les aliments à éviter.

Contactez nous pour un support personnalisé selon votre objectif.
Si vous avez des questions, écrivez à info@justeatit.ca.

Recueillis par:
Guillaume Couture Dt.P.
Diététiste Professionnel

Sources:

Saturday, 10 September 2011

Les crampes musculaires - L'alimentation un facteur de risque?

Les crampes musculaires peuvent être très fréquentes chez certains sportifs et êtres très rares chez d'autres sportifs. Certaines crampes apparaissent lors de l'entraînement, d'autres après l'arrêt de l'effort. Il y a beaucoup de débats qu'en à la cause des crampes. Le débat est surtout causé par le manque d'études clinique à ce sujet. Il n'est pas évident de produire une étude clinique sur les crampes, car il est très difficile de les prédire et plus encore de prendre une biopsie du muscle ou de vérifier l'état des électrolytes précisément au moment où la crampe se produit.

Les recommandations nutritionnelles sont donc basées sur des preuves scientifiques peu fondées, mais qui font tout de même pour l'instant parti d'un consensus professionnel.

Quels sont les causes des crampes musculaires?

Elles sont produites par plusieurs facteurs qui peuvent apparaître soit indépendamment ou en unisson. Premièrement, la cause la plus fréquente est le surentraînement. Les athlètes qui se poussent plus loin que leurs limites ou qui essaient de faire un nouveau temps personnel ont tendance à avoir des crampes musculaires plus fréquentes. Les études ont démontré que chez les gens qui ont des crampes, un déséquilibre d'électrolytes se crée au niveau musculaire. Une étude a aussi démontré que les athlètes qui ont une concentration plus élevée en sodium dans la transpiration ont tendance à avoir des crampes de façon plus fréquentes. Ceux qui s'entraînent dans des conditions atmosphériques chaudes ou humides peuvent aussi augmenter leur risque de crampes dû à un taux de sudation plus élevé.

Comment prévenir les crampes musculaires?

C'est ici que le débat survient. Certains professionnels pensent qu'il est très difficile voire impossible de prévenir les crampes musculaires à l'aide d'une meilleure alimentation. Ceux-ci se basent sur des études qui ont démontré que des athlètes au football avec une meilleure hydratation et une alimentation plus riche en sodium, en potassium ou en magnésium ne réduisent pas le risque de crampes de façon significative.

Le consensus professionnel reste cependant le même au niveau de l'alimentation. Voici la liste des recommandations ;

1. Manger plus salé. Bien que la recommandation pour la population générale soit de réduire l'apport en sodium, chez les athlètes d'endurance cette recommandation ne tien pas la route. Le corps utilise la sudation comme moyen naturel de maintenir une bonne proportion de sodium dans le corps. Alors, chez les athlètes d'endurance, conservez une alimentation plus salée aidera à prévenir l'hyponatrémie (manque de sodium) et pourrait réduire les risques de crampes.

2. Bien s'hydrater. Une meilleure hydratation sur 24h et lors de l'exercice aide le transport d'électrolytes et des nutriments aux muscles, ce qui aiderait à réduire les risques de crampes.

3. Certaines personnes peuvent voire leur risque de crampes réduit à l'aide de comprimés de sel, soit 163 mg de sodium mélangé à 200-300 ml d'eau.

4. Avoir une alimentation riche en glucides. Une alimentation de 60 % glucides peut augmenter les réserves énergétiques sous forme de glycogène et pourrait prévenir la fatigue musculaire et ainsi les crampes musculaires.

La cause des points au ventre est différente des crampes musculaires localisées. Ceux-ci peuvent être causés par une mauvaise répartition des repas, manger trop près de l'heure de l'entraînement, par une mauvaise qualité des aliments, par une mauvaise qualité des boissons ou par une mauvaise respiration.

Si les points persistent, adaptez votre respiration, réduisez votre vitesse et en dernier recours arrêtez l'entraînement.

Rédigé par:

Guillaume Couture Dt.P.

Sources:
Clin Evid (Online). 2009 Mar 26;2009. pii: 1113.
Int J Sport Nutr Exerc Metab. 2005 Dec;15(6):641-52.
Int J Sports Med. 2009 Nov;30(11):789-94. Epub 2009 Sep 23.
J Sport Rehabil. 2007 Aug;16(3):190-6.






Friday, 2 September 2011

Glucides et électrolytes: Pour votre santé et vos performances.

Cet article est la suite de ‘ Réponse à la question: comment s’hydrater en sport de longue distance?’ Veuillez le lire avant de lire ce qui suit...

Pour les courses de plus de 1 heure, ou dans les environnements chauds et humides, il vous faut une boisson sportive qui donnera ce dont votre corps a besoin : glucides et électrolytes (plus particulièrement le sodium).

Les glucides dans une boisson sportive réduisent les risques de ce qui est communément ressenti comme ‘frapper un mur’. Un manque de glucides/glucose peut se traduire à une chute de glucose dans le sang. Ceci crée une hypoglycémie et empêche l’athlète de performer à sa pleine capacité.

Le sodium permet de prévenir les risques d’hyponatrémie. L’hyponatrémie est une baisse de la quantité de sodium dans le sang. Cette condition peut être causée par des pertes de sodium dans la transpiration et un apport de grandes quantités d’eau. Ceci cause une dilution du sodium dans le sang. Les conséquences d’un manque de sodium peuvent être grave alors que ce manque peut même causer la mort. Ceux qui sont le plus à risque sont les sportifs de petite taille qui font aussi attention à leur alimentation, et ainsi réduisent leur apport en sel.

Le sodium aide aussi à l’absorption du liquide, lui donne un meilleur goût, et provoque une soif plus rapidement. Cela favorise une meilleure hydratation.


Les boissons sportives idéales pour les sports de longue distance contiennent de 6 à 8 grammes de glucides pour chaque 100 ml et entre 50 et 70 mg de sodium pour chaque 100 ml. Des choix commerciaux incluent le Gatorade ‘Performer’ et le Powerade.

Les apports optimaux de boissons sportives:

Avant l'effort:

Boire 5 à 7 ml/kg de poids corporel, donc 350 à 490 ml pour une personne de 70kg dans les 4 heures précédant l’exercice.

Pendant l'effort:

Boire une boisson sportive selon le plan d’hydratation établit avec l’aide de l’article précédent. La perte de liquide varie beaucoup selon l'athlète et selon les conditions atmosphériques.

Après l'effort:

Plus rapidement le muscle est réalimenté, meilleure est la récupération.
Suivre le plan de réhydratation développé à l’article précédent.
Dans les 30 minutes après l’exercice, consommer de 1 à 1.5 g/kg de glucides pour refaire les réserves énergétiques.

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Voici une recette de boisson sportive qui peut être facilement faite à la maison :

Volume total : 2 Litres (complétés avec de l’eau)
750 ml Jus de raisin
Ou
875 ml Jus d’ananas
Ou
1125 ml Jus d’orange
3 à 4 ml de sel de table

Bien mélanger et boire frais.
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Les athlètes qui ne peuvent pas ou veulent pas amener une boisson sportive peuvent aussi compter sur les gels énergétiques. Ceux-ci contiennent habituellement environ 25g de glucides par pochette. Les recommandations sont de 30 à 60g de glucides par heure lors de l'effort, alors prendre un gel sportif tous les 45 minutes peut être un bon départ pour vous habituer aux gels. Il est important de ne pas prendre des gels pour la première fois lors de la compétition. Certaines personnes peuvent ressentir des symptômes gastriques très incommodants, il est donc mieux de savoir comment votre corps réagit. Il est aussi important de prendre les gels avec 250 ml d'eau pour une meilleure absorption.

Les différentes marques de gels ont des viscosités différentes, certaines sont très épaisses alors que d'autres sont plus liquides. Il faut donc les essayer pour connaître celui qui vous va le mieux.

Prochain article: Évitez les crampes musculaires avec la nutrition.

Pour un plan alimentaire personnalisé et détaillé qui sont en lien avec vos objectifs, veuillez contacter gcouture@justeatit.ca

Rédigé par :

Guillaume Couture Dt.P.


Sources :

B Murray, J Am Coll Nutr, 2007.
Kerksick et Coll, J int Soc Sport Nutr, 2008.
Marielle Ledoux, Nutrition Sport et Performances, VéloQuébec Edition 2009, Collection Géopleinair, p. 27, 76-79.