

Lors de l'année 2005, l'obésité a coûté aux contribuables
4.3 milliards de dollars. Ce chiffre est une sous-estimation, car il ne comprend pas les gens qui font de l'embonpoint ou la contribution des enfants obèses.
Lors du prochain mois, Just Eat it - Nutrition Services vous aidera à mieux comprendre quoi faire pour accomplir une perte de poids, et à conserver un poids santé.
La première étape pour prévenir les risques chroniques relié à l'embonpoint: Connaître votre poids et votre indice de masse corporelle.
Ce que nous ne savons pas, nous ne pouvons pas contrôler. Il est important de se peser régulièrement pour suivre la progression de notre poids. Pesez vous chaque semaine, soit le lundi matin après la toilette. Celà vous aidera à remarquer si votre poids augmente avant qu'il ne soit trop tard.
Faites-vous de l'embonpoint? Un petit calcul rapide.
Voici le tableau de référence:
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Calculez votre Indice de Masse Corporelle (IMC)
Pour le faire, prenez votre poids en kilogramme, et divisez le par votre taille en mêtre au carré.
La formule: Poids(kg)/Taille(m)^2 = IMC
Exemple de calcul:
Paul 5'8''
68pouces X 2.54 cm/pouce = 172.7cm
Poids 185lbs/2.2lbs/kg = 84.1 kg
Paul est 1.727 mêtre et 84.1 kilogrammes.
Dans la formule: 84.1kg/1.727^2 = 84.1/ (1.727 x 1.727) = 28.2
L' IMC à Paul est de 28.2. Il est donc en surpoids (Embonpoint).
Faites le pour vous et apprenez où vous vous situez sur l'échelle de l'IMC.
Pour perdre le poids et ne jamais le reprendre, vous devez comprendre vos facteurs de risques.
La plus grande difficultée lors de la perte de poids est souvent de comprendre la source du problème. Si nous n'arrivons pas à éliminer la cause de la prise de poids, cette prise de poids continuera ou recommencera après la 'diète'. C'est ce qui arrive chez les gens qui font des diètes fréquentes. En bon jargon professionnel, ces personnes font le 'yoyo'.
Les facteurs contribuants à la prise de poids non-contrôlé:

- L’héritage culturel familial. Les habitudes de vie - préparation et partage des repas, ces activités sont influencées par la famille.
- Les comportements alimentaires. Par exemple : manger régulièrement des portions trop grosses, avoir une alimentation qui comporte fréquemment des aliments riches en gras, en sel ou en sucre, prendre des repas de manière irrégulière, ce qui incite aux compulsions alimentaires. Ces comportements sont parfois influencés par des états émotifs. C’est le cas si l’on mange pour échapper à l’ennui, à la solitude, au stress, à l'anxiété, ou si la nourriture devient un moyen de se récompenser.
- Un mode de vie sédentaire. Le travail et les loisirs sédentaires sont devenus la norme. Si on retourne à un mode de vie sédentaire, le poids augmente souvent inévitablement.
- Le stress. Les gains de poids se produisent souvent durant une période d’adaptation ou à la suite d’une épreuve importante, par exemple de grands défis professionnels ou une perte d’emploi, une séparation, un deuil, etc. La tendance à compenser en mangeant des aliments réconfortants est alors plus forte.
- Une profonde détresse. Les compulsions alimentaires peuvent refléter un ennui temporaire, mais il arrive qu’elles soient le signe d’une grande détresse psychologique. Manger devient alors un mécanisme de survie, pour apaiser une souffrance et un état d’être insupportable. Dans ce cas, l'aide d'un psychologue qualifié est souvent requis pour passer au travers de ce défi personnel.
- Le manque de sommeil peut augmenter la faim. Dans ce cas conserver une routine qui nous permet de mieux dormir aiderait à réduire ou éliminer la prise de poids.
- Des médicaments peuvent provoquer une prise de poids lorsqu’ils sont pris durant une longue période, notamment certains antidépresseurs, antipsychotiques, corticostéroïdes et bêta-bloquants.
- Boire de l'alcool fréquemment peut entraîner un gain de poids en augmentant l’apport calorique et en stimulant/augmentant la faim.
Comprendre la source du problème n'est que le début de l'aventure. Le style de vie est difficile à changer du jour au lendemain, et prend souvent beaucoup de volonté, d'effort, et de planification. Pour mieux vous organiser nous prônons l'appuis de professionnels, soit des Nutritionnistes membres de l'OPDQ, des spécialistes de l'activité physique, soit des kinésiologues, et au besoin un psychologue spécialisé en troubles alimentaires.
Les prochaines chroniques traiterons des aliments à ajouter à l'alimentation ainsi que les aliments à éviter.
Contactez nous pour un support personnalisé selon votre objectif.
Si vous avez des questions, écrivez à info@justeatit.ca.
Recueillis par:
Guillaume Couture Dt.P.
Diététiste Professionnel
Sources:
http://obesite.ulaval.ca/obesite/generalites/prevalence.php, visité le 5 octobre 2011.
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=obesite_pm, visité le 3 octobre 2011.
http://www.ledevoir.com/societe/sante/55057/obesite-plus-du-tiers-des-enfants-quebecois-ont-un-probleme-relie-a-leur-poids, visité le 3 octobre 2011.
http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/2009/oc/index-eng.php, visité le 7 octobre 2011.