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Saturday, 22 October 2011

Plusieurs aliments ''santés'' nuisent à votre perte de poids.

Vous songez et essayez de perdre du poids depuis des mois? Vous avez même commencé à faire de l'activité physique et vous n'y arrivez pas? Vous pourriez être surpris par les aliments qui font partie des choix à éviter lors d'un processus de perte de poids.

Plusieurs aliments qui sont dit dans les médias comme ''bons pour la santé'' peuvent causer une prise de poids car ils ont une teneur élevée en énergie.

Voici la liste d'aliments qui peuvent vous nuire dans votre objectif:

  • Les graines et les noix. Essentiellement constituées de gras qui peuvent réduire le cholestérol sanguin, elles sont souvent suggérées comme un bon choix de collation. Par contre, seulement 1/3 de tasse contient environ 300 calories. À cause de leur fort apport calorique par volume, celles-ci ne coupent pas assez l'appétit et encouragent alors un apport calorique élevé lorsqu'elles ne sont pas portionnées.
  • Les fruits séchés. La majorité des nutriments des fruits sont présents dans l'eau du fruit. Maintenant desséché de leur eau, ces fruits sont donc comme des petits bonbons constitués de sucres et d'un peu de fibres. Il est préférable de s'en tenir aux fruits frais.
  • Les avocats. Souvent utilisé comme un choix santé dans les wraps ou les salades, ce fruit est très gras. Ce fruit contient en moyenne plus de 400 calories. Il est donc préférable de réduire sa consommation d'avocat en processus de perte de poids.
  • Les jus frais. Plusieurs commerçants inciteront l'achat de jus frais pour leurs sucres naturels. Puisque ces jus sont digérés très rapidement et ne restent pas dans l'estomac, ils ne coupent pas l'appétit et même encouragent la faim et la surconsommation. De plus, 250ml de jus d'orange a deux fois plus de calories qu'une orange navel.
  • Les huiles. Une vague de changement s'est attaquée au Québec, alors qu'il y a seulement 20 ans la majorité des familles utilisaient le beurre dans la cuisson. De nos jours les Québécois se servent d'huile (la plus populaire l'huile d'olive) lors de la cuisson ou dans la création de sauces/vinaigrettes. Il est important de savoir que l'huile, le beurre et la margarine ont le même nombre de calories, soit environ 120 calories par 15 ml. Lors d'un processus de perte de poids, cet aliment doit être réduit au maximum. Non seulement dû à son apport calorique, mais aussi parce que celui-ci, comme le beurre et la margarine, augmente la faim lorsque consommé. Je suggère toujours un maximum de 10ml par jour lors d'une perte de poids.
J'ajoute,
  • Les desserts. Constitués de gras et de sucre ajouté, les desserts ne peuvent faire partie d'un plan de perte de poids. La majorité des desserts sont de 300 à 400 calories par portion.
  • L'alcool. L'alcool lui-même contient de l'énergie et cause la prise de poids. Une once de vodka contient environ 60 calories. Celui-ci augmente aussi l'appétit, ce pour quoi les alcools sont souvent proposés en appéritifs.

Vous pensez peut-être que c'est drastique d'éliminer/réduire tous ces aliments de l'alimentation. Sachez que pour perdre une seule livre de gras par semaine vous devez avoir un déficit énergétique d'au moins 500 calories chaque jour 7 jour sur 7. Ce déficit est très difficile à créer s'il n'y a pas d'activité physique 7 jours sur 7, ou si la forme physique est piètre pour commencer. La perte de poids se fait donc essentiellement par de meilleurs choix alimentaires. Tous ces aliments viennent à l'encontre de l'objectif en augmentant l'apport calorique.

Il ne s'agit pas d'éliminer ces aliments de l'alimentation pour toujours, car consommés avec modération, ils peuvent faire parti d'un style de vie équilibré. Je suggère par contre de les éliminer ou les réduire au minimum lors de votre processus de perte de poids.

Si vous mettez à l'oeuvre toutes ces suggestions, votre perte de poids ira beaucoup mieux.

Rédigé par:
Guillaume Couture Dt.P.
Diététiste Professionnel

Wednesday, 14 September 2011

Perte de poids - Par où commencer?

La proportion de la population canadienne et du québec en surpoids augmente chaque année. En 2005, le pourcentage de Canadiens en supoids était déjà de 59%. Plus du tier des enfants québécois ont un problème relié à leur poids. Nous pouvons affimer avec cette statistique alarmante qu'il s'agit d'un problème de société.

Lors de l'année 2005, l'obésité a coûté aux contribuables
4.3 milliards de dollars. Ce chiffre est une sous-estimation, car il ne comprend pas les gens qui font de l'embonpoint ou la contribution des enfants obèses.

Lors du prochain mois, Just Eat it - Nutrition Services vous aidera à mieux comprendre quoi faire pour accomplir une perte de poids, et à conserver un poids santé.

La première étape pour prévenir les risques chroniques relié à l'embonpoint: Connaître votre poids et votre indice de masse corporelle.

Ce que nous ne savons pas, nous ne pouvons pas contrôler. Il est important de se peser régulièrement pour suivre la progression de notre poids. Pesez vous chaque semaine, soit le lundi matin après la toilette. Celà vous aidera à remarquer si votre poids augmente avant qu'il ne soit trop tard.

Faites-vous de l'embonpoint? Un petit calcul rapide.

Voici le tableau de référence:

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Surpoids : Total IMC 25+



Embonpoint IMC = 25-29,99
Obésité IMC; 30+


Obésité de classe I 30-34.99
Obésité de classe II 35-39.99


Obésité de classe III (obésité massive IMC 40+)
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Calculez votre Indice de Masse Corporelle (IMC)


Pour le faire, prenez votre poids en kilogramme, et divisez le par votre taille en mêtre au carré.
La formule: Poids(kg)/Taille(m)^2 = IMC

Exemple de calcul:

Paul 5'8''
68pouces X 2.54 cm/pouce = 172.7cm
Poids 185lbs/2.2lbs/kg = 84.1 kg

Paul est 1.727 mêtre et 84.1 kilogrammes.

Dans la formule: 84.1kg/1.727^2 = 84.1/ (1.727 x 1.727) = 28.2

L' IMC à Paul est de 28.2. Il est donc en surpoids (Embonpoint).
Faites le pour vous et apprenez où vous vous situez sur l'échelle de l'IMC.

Pour perdre le poids et ne jamais le reprendre, vous devez comprendre vos facteurs de risques.

La plus grande difficultée lors de la perte de poids est souvent de comprendre la source du problème. Si nous n'arrivons pas à éliminer la cause de la prise de poids, cette prise de poids continuera ou recommencera après la 'diète'. C'est ce qui arrive chez les gens qui font des diètes fréquentes. En bon jargon professionnel, ces personnes font le 'yoyo'.

Les facteurs contribuants à la prise de poids non-contrôlé:

  1. L’héritage culturel familial. Les habitudes de vie - préparation et partage des repas, ces activités sont influencées par la famille.
  2. Les comportements alimentaires. Par exemple : manger régulièrement des portions trop grosses, avoir une alimentation qui comporte fréquemment des aliments riches en gras, en sel ou en sucre, prendre des repas de manière irrégulière, ce qui incite aux compulsions alimentaires. Ces comportements sont parfois influencés par des états émotifs. C’est le cas si l’on mange pour échapper à l’ennui, à la solitude, au stress, à l'anxiété, ou si la nourriture devient un moyen de se récompenser.
  3. Un mode de vie sédentaire. Le travail et les loisirs sédentaires sont devenus la norme. Si on retourne à un mode de vie sédentaire, le poids augmente souvent inévitablement.
  4. Le stress. Les gains de poids se produisent souvent durant une période d’adaptation ou à la suite d’une épreuve importante, par exemple de grands défis professionnels ou une perte d’emploi, une séparation, un deuil, etc. La tendance à compenser en mangeant des aliments réconfortants est alors plus forte.
  5. Une profonde détresse. Les compulsions alimentaires peuvent refléter un ennui temporaire, mais il arrive qu’elles soient le signe d’une grande détresse psychologique. Manger devient alors un mécanisme de survie, pour apaiser une souffrance et un état d’être insupportable. Dans ce cas, l'aide d'un psychologue qualifié est souvent requis pour passer au travers de ce défi personnel.
  6. Le manque de sommeil peut augmenter la faim. Dans ce cas conserver une routine qui nous permet de mieux dormir aiderait à réduire ou éliminer la prise de poids.
  7. Des médicaments peuvent provoquer une prise de poids lorsqu’ils sont pris durant une longue période, notamment certains antidépresseurs, antipsychotiques, corticostéroïdes et bêta-bloquants.
  8. Boire de l'alcool fréquemment peut entraîner un gain de poids en augmentant l’apport calorique et en stimulant/augmentant la faim.

Comprendre la source du problème n'est que le début de l'aventure. Le style de vie est difficile à changer du jour au lendemain, et prend souvent beaucoup de volonté, d'effort, et de planification. Pour mieux vous organiser nous prônons l'appuis de professionnels, soit des Nutritionnistes membres de l'OPDQ, des spécialistes de l'activité physique, soit des kinésiologues, et au besoin un psychologue spécialisé en troubles alimentaires.

Les prochaines chroniques traiterons des aliments à ajouter à l'alimentation ainsi que les aliments à éviter.

Contactez nous pour un support personnalisé selon votre objectif.
Si vous avez des questions, écrivez à info@justeatit.ca.

Recueillis par:
Guillaume Couture Dt.P.
Diététiste Professionnel

Sources:

Saturday, 10 September 2011

Les crampes musculaires - L'alimentation un facteur de risque?

Les crampes musculaires peuvent être très fréquentes chez certains sportifs et êtres très rares chez d'autres sportifs. Certaines crampes apparaissent lors de l'entraînement, d'autres après l'arrêt de l'effort. Il y a beaucoup de débats qu'en à la cause des crampes. Le débat est surtout causé par le manque d'études clinique à ce sujet. Il n'est pas évident de produire une étude clinique sur les crampes, car il est très difficile de les prédire et plus encore de prendre une biopsie du muscle ou de vérifier l'état des électrolytes précisément au moment où la crampe se produit.

Les recommandations nutritionnelles sont donc basées sur des preuves scientifiques peu fondées, mais qui font tout de même pour l'instant parti d'un consensus professionnel.

Quels sont les causes des crampes musculaires?

Elles sont produites par plusieurs facteurs qui peuvent apparaître soit indépendamment ou en unisson. Premièrement, la cause la plus fréquente est le surentraînement. Les athlètes qui se poussent plus loin que leurs limites ou qui essaient de faire un nouveau temps personnel ont tendance à avoir des crampes musculaires plus fréquentes. Les études ont démontré que chez les gens qui ont des crampes, un déséquilibre d'électrolytes se crée au niveau musculaire. Une étude a aussi démontré que les athlètes qui ont une concentration plus élevée en sodium dans la transpiration ont tendance à avoir des crampes de façon plus fréquentes. Ceux qui s'entraînent dans des conditions atmosphériques chaudes ou humides peuvent aussi augmenter leur risque de crampes dû à un taux de sudation plus élevé.

Comment prévenir les crampes musculaires?

C'est ici que le débat survient. Certains professionnels pensent qu'il est très difficile voire impossible de prévenir les crampes musculaires à l'aide d'une meilleure alimentation. Ceux-ci se basent sur des études qui ont démontré que des athlètes au football avec une meilleure hydratation et une alimentation plus riche en sodium, en potassium ou en magnésium ne réduisent pas le risque de crampes de façon significative.

Le consensus professionnel reste cependant le même au niveau de l'alimentation. Voici la liste des recommandations ;

1. Manger plus salé. Bien que la recommandation pour la population générale soit de réduire l'apport en sodium, chez les athlètes d'endurance cette recommandation ne tien pas la route. Le corps utilise la sudation comme moyen naturel de maintenir une bonne proportion de sodium dans le corps. Alors, chez les athlètes d'endurance, conservez une alimentation plus salée aidera à prévenir l'hyponatrémie (manque de sodium) et pourrait réduire les risques de crampes.

2. Bien s'hydrater. Une meilleure hydratation sur 24h et lors de l'exercice aide le transport d'électrolytes et des nutriments aux muscles, ce qui aiderait à réduire les risques de crampes.

3. Certaines personnes peuvent voire leur risque de crampes réduit à l'aide de comprimés de sel, soit 163 mg de sodium mélangé à 200-300 ml d'eau.

4. Avoir une alimentation riche en glucides. Une alimentation de 60 % glucides peut augmenter les réserves énergétiques sous forme de glycogène et pourrait prévenir la fatigue musculaire et ainsi les crampes musculaires.

La cause des points au ventre est différente des crampes musculaires localisées. Ceux-ci peuvent être causés par une mauvaise répartition des repas, manger trop près de l'heure de l'entraînement, par une mauvaise qualité des aliments, par une mauvaise qualité des boissons ou par une mauvaise respiration.

Si les points persistent, adaptez votre respiration, réduisez votre vitesse et en dernier recours arrêtez l'entraînement.

Rédigé par:

Guillaume Couture Dt.P.

Sources:
Clin Evid (Online). 2009 Mar 26;2009. pii: 1113.
Int J Sport Nutr Exerc Metab. 2005 Dec;15(6):641-52.
Int J Sports Med. 2009 Nov;30(11):789-94. Epub 2009 Sep 23.
J Sport Rehabil. 2007 Aug;16(3):190-6.






Friday, 2 September 2011

Glucides et électrolytes: Pour votre santé et vos performances.

Cet article est la suite de ‘ Réponse à la question: comment s’hydrater en sport de longue distance?’ Veuillez le lire avant de lire ce qui suit...

Pour les courses de plus de 1 heure, ou dans les environnements chauds et humides, il vous faut une boisson sportive qui donnera ce dont votre corps a besoin : glucides et électrolytes (plus particulièrement le sodium).

Les glucides dans une boisson sportive réduisent les risques de ce qui est communément ressenti comme ‘frapper un mur’. Un manque de glucides/glucose peut se traduire à une chute de glucose dans le sang. Ceci crée une hypoglycémie et empêche l’athlète de performer à sa pleine capacité.

Le sodium permet de prévenir les risques d’hyponatrémie. L’hyponatrémie est une baisse de la quantité de sodium dans le sang. Cette condition peut être causée par des pertes de sodium dans la transpiration et un apport de grandes quantités d’eau. Ceci cause une dilution du sodium dans le sang. Les conséquences d’un manque de sodium peuvent être grave alors que ce manque peut même causer la mort. Ceux qui sont le plus à risque sont les sportifs de petite taille qui font aussi attention à leur alimentation, et ainsi réduisent leur apport en sel.

Le sodium aide aussi à l’absorption du liquide, lui donne un meilleur goût, et provoque une soif plus rapidement. Cela favorise une meilleure hydratation.


Les boissons sportives idéales pour les sports de longue distance contiennent de 6 à 8 grammes de glucides pour chaque 100 ml et entre 50 et 70 mg de sodium pour chaque 100 ml. Des choix commerciaux incluent le Gatorade ‘Performer’ et le Powerade.

Les apports optimaux de boissons sportives:

Avant l'effort:

Boire 5 à 7 ml/kg de poids corporel, donc 350 à 490 ml pour une personne de 70kg dans les 4 heures précédant l’exercice.

Pendant l'effort:

Boire une boisson sportive selon le plan d’hydratation établit avec l’aide de l’article précédent. La perte de liquide varie beaucoup selon l'athlète et selon les conditions atmosphériques.

Après l'effort:

Plus rapidement le muscle est réalimenté, meilleure est la récupération.
Suivre le plan de réhydratation développé à l’article précédent.
Dans les 30 minutes après l’exercice, consommer de 1 à 1.5 g/kg de glucides pour refaire les réserves énergétiques.

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Voici une recette de boisson sportive qui peut être facilement faite à la maison :

Volume total : 2 Litres (complétés avec de l’eau)
750 ml Jus de raisin
Ou
875 ml Jus d’ananas
Ou
1125 ml Jus d’orange
3 à 4 ml de sel de table

Bien mélanger et boire frais.
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Les athlètes qui ne peuvent pas ou veulent pas amener une boisson sportive peuvent aussi compter sur les gels énergétiques. Ceux-ci contiennent habituellement environ 25g de glucides par pochette. Les recommandations sont de 30 à 60g de glucides par heure lors de l'effort, alors prendre un gel sportif tous les 45 minutes peut être un bon départ pour vous habituer aux gels. Il est important de ne pas prendre des gels pour la première fois lors de la compétition. Certaines personnes peuvent ressentir des symptômes gastriques très incommodants, il est donc mieux de savoir comment votre corps réagit. Il est aussi important de prendre les gels avec 250 ml d'eau pour une meilleure absorption.

Les différentes marques de gels ont des viscosités différentes, certaines sont très épaisses alors que d'autres sont plus liquides. Il faut donc les essayer pour connaître celui qui vous va le mieux.

Prochain article: Évitez les crampes musculaires avec la nutrition.

Pour un plan alimentaire personnalisé et détaillé qui sont en lien avec vos objectifs, veuillez contacter gcouture@justeatit.ca

Rédigé par :

Guillaume Couture Dt.P.


Sources :

B Murray, J Am Coll Nutr, 2007.
Kerksick et Coll, J int Soc Sport Nutr, 2008.
Marielle Ledoux, Nutrition Sport et Performances, VéloQuébec Edition 2009, Collection Géopleinair, p. 27, 76-79.



Thursday, 25 August 2011

Réponse à la question: Comment s’hydrater en sports de longue distance?

Lors de sports de longue distance, la déshydratation est un facteur que tout sportif doit éviter.

La déshydratation ne fait pas que réduire la performance, elle peut aussi engendrer des symptômes sévères. Avec moins de 2% de déshydratation, la soif commence et on peut déjà voir une diminution des performances de 10%. À 2-5% de déshydratation, il peut y avoir des palpitations, des nausées, mal de tête et une diminution des performances de 20-30%.

Plusieurs croient que l’hydratation sportive commence lorsque le sport commence.
Par contre, le corps a une capacité limitée pour l’absorption de liquide. Cette limite se situe à environ 1 litre d’absorption par heure.* Chez certaines personnes qui transpirent beaucoup, où lors de conditions atmosphériques difficiles, le taux de sudation dépassera ce seuil d’absorption. À ce moment, il peut être difficile, voir impossible de rester bien hydraté. Le mieux que l’on puisse faire est de suivre les indications qui suivent.


1. Boire de généreuses quantités de liquides au moins 24 heures avant le sport aidera à être bien hydraté avant le début de l'effort.

Une hydratation appropriée permet d’éliminer dans l’urine les déchets sanguins. Un bon indicateur que vous êtes bien hydratés avant une performance sportive est une urine claire.

2. Il faut boire 400 à 600 ml dans les 2 à 3 heures précédents l’exercice. Ceux qui boivent dans l’heure précédent l’activité sportive auront une température corporelle plus basse et un rythme cardiaque moins élevé à l’effort.* Ceci permet d’avoir de meilleures performances. Boire plus que 400-600 ml de liquide lors de cette période peut causer une envie soudaine d’aller uriner lors du sport.

3. Pendant le sport, n’attendez pas d’avoir soif avant de boire. La soif apparaît à 1% de déshydratation et à ce moment nos performances sont déjà réduites. Le truc est de boire de petites gorgées d’eau, soit entre 150 et 350ml tous les 15 minutes.* Le corps a une meilleure
capacitée d’absorption lorsque les liquides arrivent petit à petit plutôt qu’à grosse dose. Prenez donc des gorgés de liquide dès le début de l’activité sportive. Les grosses doses peuvent créer de l’inconfort gastrique lors du sport.

4. Assurez vous de compléter vos pertes d’eau corporelle. Pour le faire, pesez vous et notez votre poids de départ. Une fois l’activité complétée, pesez vous, en prenant soins d’enlever le linge trempé de sueur avant la pesé. Chaque kilogramme perdu équivaut à une perte de 1 litre d’eau. Vu que le corps ne peut absorber les liquides à 100%, pour chaque kg de différence entre le poids de départ et le poids final, buvez 1.5 litres de liquide.

5. Élaborez un plan d’hydratation pour le prochain entraînement. Pour ce faire, utilisez les données recueillis au point 4 et prenez en note la quantité d’eau totale bus lors de l’entraînement.


Voici un exemple de calcul pour établir un plan d’hydratation personnel :

Paul, Coureur
Condition Atmosphérique : Nuageux, 21C
Quantité de liquide bus lors du sport : 1000 ml
Temps écoulé : 120 minutes
Différence poids départ poids final : -1.5 Kg

Liquides à boire
1000ml (bus) + 1500ml (perdu) = 2500ml

2500ml sur 120 minutes = 1250 ml pour 60 Minutes

Paul doit donc boire 315 ml chaque 15 minutes pour ses futurs entraînements.

Pour un plan d’hydratation complet, nous devons parler d’électrolytes et boissons sportives.

*Marielle Ledoux, Nutrition Sport et Performances, VéloQuébec Edition 2009, Collection Géopleinair, p. 69-75.


Prochain Article :
Prévenir l’hyponatrémie : Comment bien choisir sa boisson sportive?

Pour de meilleures performances sportives, un plan en augmentation des réserves de glycogène est essentiel. Ceci consiste en 3 jours de plan alimentaire pré-compétition. Contactez gcouture@justeatit.ca pour plus d’information.


Rédigé par :
Guillaume Couture Dt.P.


Tuesday, 16 August 2011

Les suppléments en Protéines, sont-ils nécessaires?

Les protéines sont essentielles au bon fonctionnement du corps humain. Elles sont indispensables pour le développement musculaire et sont impliquées dans le transport d'oxygène. Elles sont présentes dans la création d'hormones, et sont les blocs qui constituent les enzymes. Celles-ci assurent la bonne contraction musculaire, la synthèse de nouveaux tissus musculaires, ainsi que la réparation des micros déchirures engendrées par l'activité sportive.

Un bon apport en protéines est donc fondamental pour une bonne performance sportive. Les besoins en protéines augmentent aussi de façon significatives avec la pratique de sports. Plusieurs compagnies ou vendeurs utilisent cet argument pour vendre des suppléments de protéines souvent très dispendieux. Mais sont ils nécessaires?

Pour bien répondre à cette question, nous devons connaître nos besoins. Les besoins en protéines diffèrent selon le sport, l'intensité de l'entraînement, la fréquence, et la durée. Le poids,
le sexe, l'âge, et la composition corporelle (musculaire et adipeuse) auront aussi un impact sur les besoins.

Suite à plusieurs études, nous pouvons faire une estimation des besoins.

Pour estimer vos besoins en protéines selon le sport, consultez ce tableau**:

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Sédentaire: 0.8 g/kg

Sports esthétiques
(gymnastique, danse etc.): 1.2 à 1.7 g/kg

Sports d'endurance
(vélo, course, natation, longues randonnées): 1.2 à 1.6 g/kg

Sports de puissance
(haltérophilie, boxe, sprints): 1.6 à 1.8 g/kg

Entraînement pour maintien
de la masse musculaire: 1.2 à 1.6 g/kg

Entraînement pour un
développement de la masse musculaire: 1.6 à 1.8 g/kg
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Prenons alors comme exemple un haltérophile de
80 kg. Ses besoins sont calculés ainsi:

80 kg x 1.6 g/kg = 128g de Protéines
80 kg x 1.8 g/kg = 144g de Protéines

Ses besoins sont donc entre 128g et 144g de protéines.

En général, l'alimentation peut facilement combler ces besoins. Il a été démontré que si une personne comble ses besoins en protéines avec l'alimentation, la supplémentassion n'augmentera pas les performances.

Voici l'exemple d'une alimentation quotidienne qui comble les besoins en protéines de l'haltérophile de 80kg:

3-portions Produits laitiers: 24g
3-portions Fruits: 0g
4-portions Légumes: 8g
4-portions (de 90g) Viandes, volaille, poisson et cie : 96g
8-portions Féculents : 16g
Total: 144g Protéines

Il faut comprendre que le corps est incapable d'entreposer les protéines. Il est donc inutile d'en consommer plus que ses besoins. Une fois les besoins comblés, il faut un entrainement adéquat, suffisamment de repos, et une quantité adéquate de glucides. Manger plus de protéines ne créera pas de muscles.

Les suppléments peuvent venir à la rescousse lorsque, lors d'un manque de temps ou de planification, l'alimentation ne comble pas les besoins en protéines ou en glucides de façon quotidienne. Le JUM est une bonne alternative aux suppléments post entraînement qui sont souvent inutiles et coûteux.
Le JUM est une boisson crée lors d'un projet de maîtrise de l'université de Montréal.

*JUM:
(Jus de l'Université de Montréal)

4 portions de 250ml

1 boite de jus d'orange en concentré (355ml)
2 boites* de lait 1% ou écrémé (710ml)
Utiliser la boite de jus en concentré
1 pincé de sel

Extra sur la composition des suppléments:

Les suppléments en protéines sont plus souvent vendu sous forme de caséine ou de whey (lactosérum).
*La grande différence entre ces deux types de protéines est leur
rapidité d'absorption. Le lactosérum est absorbé plus rapidement que la caséine. Le Lactosérum est absorbé rapidement car la protéine est composé d'acides aminées plus courtes, ce qui les rend plus facilement assimilable. Celle-ci est donc souvent privilégié comme composante d'un supplément post entrainement.

Rare sont les suppléments qui combinent les deux types. Par contre, selon les études, la combinaison des deux types, un absorbé plus lentement, l'autre plus rapidement, créerait une arrivé plus constante dans le sang. Ceci favoriserait le gain de masse musculaire, puisque les blocs de construction des muscles (les acides aminés) seraient disponibles plus longtemps.

-Pour un plan alimentaire détaillé et personnalisé selon vos besoins et vos goûts, veuillez contacter info@justeatit.ca.

Guillaume Couture Dt.P.


*Protégez-Vous. Boisson pour sportifs, comment choisir, Canada, janvier 2004, p. 14.
** Marielle Ledoux, Nutrition Sport et Performances, VéloQuébec Edition 2009, Collection Géopleinair, p. 50.


Wednesday, 10 August 2011

Beurre ou Margarine? Lequel est le meilleur choix ? La réponse enfin dévoilée.

Nous pouvons retrouver beaucoup de désinformation sur l’internet présentement sur le sujet. Il est temps que vous connaissiez la vraie réponse à cette question.

Pour bien comprendre pourquoi l’un d’eux est meilleur, une connaissance des différents gras et de leur effet est essentielle.

Tout d’abord, il y a les gras mono insaturés et poly insaturés. Ces gras ont un effet protecteur pour le cœur et les artères en réduisant le mauvais cholestérol sanguin.

Ensuite, il y a les gras saturés et gras trans. Ces gras augmentent les risques de maladies cardio-vasculaires en augmentant le mauvais cholestérol sanguin.

Lors de la mise en marché Canadienne des margarines dans les années cinquante, tous les margarines étaient hydrogénées ou partiellement hydrogénées. Aujourd'hui, il y en a encore dans les épiceries.

L’hydrogénation est un processus de fabrication qui consiste à faire passer de l’hydrogène dans le mélange d’huiles pour stabiliser le produit. L’objectif est de rendre le mélange d’huiles plus solide une fois réfrigéré. Les gras qui sont liquides durcissent plus facilement à l’aide de ce processus. Par contre, l'hydrogénation crée aussi artificiellement des gras saturés et des gras trans.

Le beurre, bien qu'il ai plus de gras saturés que la margarine hydrogénée, il n'a pas ou peu de gras trans car, constitué en grande parti de graisse laitière, celle-ci n'a pas besoin d'être modifiée par hydrogénation pour durcir. Les margarines hydrogénées peuvent donc être considérées pire pour la santé que le beurre.

De nos jours, les compagnies de margarine se sont distanciées de ce processus qui maintenant est reconnu pour augmenter les risques de maladies cardio-vasculaires. Vous pouvez donc trouver de nombreux choix de margarines dites non-hydrogénés. Celles-ci auront beaucoup moins de gras saturés que le beurre, n'auront pas de gras trans et seront élevées en gras mono et poly insaturés.

Donc, prise en quantités raisonnable, les margarines non hydrogénées auront tendance à diminuer le cholestérol sanguin, contrairement au beurre et à la margarine hydrogénée ou partiellement hydrogénée.

Quelle est la réponse à la question : Beurre ou Margarine? Lequel est le meilleur choix ?
La vrai réponse est ‘Ça dépend’. Et maintenant vous savez pourquoi.

Truc pour reconnaître les margarines hydrogénées: Regardez dans la liste d'ingrédients. Si les termes 'hydrogéné' ou 'partiellement hydrogéné' y sont présent, pour le bien de votre coeur, veuillez choisir une différente margarine.

Texte rédigé par :
Guillaume Couture Dt.P.



Monday, 8 August 2011

Pourquoi la cuisson sans huile, sans margarine et sans beurre ?


Dans toutes les cultures du monde, soit l’huile ou le beurre font parti intégrale de la cuisson. Pour plusieurs cultures, dont les cultures italienne et chinoise, pour en nommer que deux, l’huile est souvent indissociable de la culture culinaire.

Dans le passé, il faisait beaucoup de sens d’inclure
ces ingrédients systématiquement. Ces ingrédients sont les plus calorique disponible sur le marché, ils servaient à donner beaucoup d’énergie aux travailleurs qui étaient soit des fermiers, soit des gens de la construction, soit des cultivateurs, ou travailleurs d’industries.

Ces travailleurs avaient de grosses familles et chacun des membres travaillaient fort physiquement sur la ferme familiale. Avec l’évolution de la technologie, lors des 50 dernières années, les emplois ont changé à une vitesse fulgurante, due au travail physique qui est
devenu en grande parti automatisé.

Aujourd’hui, la majorité des gens travaillent en avant d’un écran, assis sur une chaise 8 heures par jour. Souvent, le plus grand effort de la journée c’est de marcher pour se rendre à la cantine du coin pour acheter le repas du midi.
Ce changement au niveau du style de vie, avec une
mauvaise adaptation au niveau culinaire explique en parti le niveau d’embonpoint qui atteint maintenant prêt de 60% de la population du Canada.


Pour cette raison, je lance un appel à tous ! Prenez l’initiative, changez vos recettes et vos techniques de cuisson. Découvrez les épices et les herbes pour ajouter du goût à vos mets, qui soit disant ajoute beaucoup plus de goût que les gras.

Essayez les marinades de cuisson qui, aux goûts
variés de curry, d’agrumes, d’herbes et d’épices vont aussi faire que vos aliments ne colleront pas à la poêle.


Ricardo lui-même le dit dans ses recettes, nul besoin d’utiliser de l’huile lorsqu’on adapte ses techniques de cuisson.

Je vous recommande cette recette du site RicardoCuisine.com : Boeuf « Taliata » .
Un dernier indice, si vous avez besoin d’huile ou de margarine pour que vos légumes ne collent pas, il est temps d’acheter de nouvelles poêles anti adhésives.

Rédigé par ;
Guillaume Couture Dt.P.

Friday, 5 August 2011

Les Jus Frais - Un choix Santé ?


Les Jus Frais - Un choix Santé ?

Plusieurs de mes clients me disent que les jus naturels, 100% pur sont très bons pour la santé. Malheureusement, même si ils sont meilleurs que les liqueurs et boissons, ceux-ci ne doivent pas faire parti d’un style de vie. Voici pourquoi :

Bien que les jus purs contiennent des vitamines et des minéraux, ils en ont beaucoup moins que les fruits frais. De plus, les jus ne coupent pas l’appétit et ainsi encourage la surconsommation. Un verre de 250ml de jus d’orange est deux fois plus sucré que de manger une orange navel. Rien n’est mieux que de manger des fruits frais et boire de l’eau pour s’hydrater convenablement.

Si vous êtes une des personnes qui n’apprécient pas le goût de l’eau, il existe plusieurs façons d’agrémenter le goût sans encourager la surconsommation. Je vous suggère donc d’y ajouter des morceaux de lime, de citron, ou même des feuilles de menthe. Si vous aimez le pétillant, rien de mieux que de faire le mélange avec de l’eau minérale. Ajoutez-y des morceaux de fruits frais pour un cocktail délicieux.

Voici deux idées de recettes par Ricardo qui vous feront sans aucun doute saliver :
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Rédigé Par ;
Guillaume Couture Dt.P.

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Guillaume Couture Dt.P.